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  Curiosité : The banana boat song
Posté par : Banana en slip - 06-07-2018, 07:26 PM - Forum : antoine.tv - Réponses (1)

Bien avant le Banana slip de Lio, une chanson des Fontanes Sisters datant de 1956 :



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  Antoine dans le "Dictionnaire amoureux des sixties" de Gérard de Cortanze
Posté par : Banana en slip - 06-06-2018, 05:23 PM - Forum : Livres - Pas de réponse

[Image: 1528369573-sans-titre12.png]

Pages 38 à 43 :

Dans Anti-yéyé. Une autre histoire des sixties, Çhristian Eudeline donne une place de choix au chanteur Antoine. Après avoir fait remarquer que, la période de révolte relative initiée par Johnny Hallyday associé aux Blousons noirs et aux contorsions du twist une fois passée, s'est installée une musique sans aspérité - Claude François, Vartan, Sheila -, aspirant à une société heureuse calquée sur la voie américaine de la consommation, voici ce qu’il écrit d'Antoine : « Ce n'est pas un révolutionnaire, simplement un jeune homme qui se pose des questions et qui refuse d'entrer dans ce moule. [... ] Les idées d'Antoine sont celles d'une grande partie de la jeunesse, qui toutefois n'ose le crier haut et fort. Le droit de porter les cheveux longs pour un souci esthétique est primordial puisque pendant des années ce sera le signe de reconnaissance des jeunes qui se veulent cool : qui écoutent les Beatles. La pilule en vente libre est tout sauf anodine, surtout à une époque où toute publicité et vente de produits contraceptifs sont passibles de poursuites (loi de 1920). Attendre le mariage pour avoir des relations sexuelles ||ie correspond simplement plus à l'époque. Enfin, le fait de ne plus vouloir obéir à ses parents et de façon sous-jacente à toute forme d'autorité est le premier signe d'une révolution qui s'annonce imminente. À l'instar d'un Bob Dylan aux États-Unis, Antoine est le premier chanteur français à donner un sens à ses textes, à comprendre que ce formidable moyen de communication peut servir à chanter autre chose que des histoires à la Barbara Cartland et qu'il est temps que les mentalités évoluent. »

       Dans la société française en pleine mutation, celui qu'on surnomme le « Bob Dylan français », voire le « premier beatnik français », amorce l'ère du post-« yéyé ». Du beatnik, en effet, il en a la tenue : veste de treillis de couleur kaki, casquette Bigeard, blue-jean délavé, grosses bottes de cuir noir, guitare en bandoulière. Du beatnik en effet, il possède les thématiques et les valeurs. Dans son premier 45 tours, intitulé La Guerre dans lequel il évoque les problèmes du moment - le Viêt Nam, l'Inde, l’URSS de Khrouchtchev -, une chanson se détache, elle parle d'un auto-stoppeur qui attend qu'une voiture passe et le mène à Stockholm. Elle a pour titre « Autoroute européenne »



Le soir tombe sur cette route
En passant vous souriez
Vous vous  amusez sans doute
De ce que je suis à pied
Cela vous semble inutile
Il doit être simple ou fou
Et vous regagnez vos villes,
Je suis très bien partout
[...]  
Toutes vos automobiles
Qui s'arrêteraient pour moi,
M'ont soudain paru futiles
Je suis très bien comme ça...



Quelques mois plus tard en 1966 sort un deuxième disque, dont le titre phare doit être « Qu’est ce qui ne tourne pas rond chez moi ». Sur la pochette, Antoine, cheveux longs, assis sur des rails, en toile de fond un wagon, guitare en main et harmonica dans la bouche. Très vite un autre morceau s’impose. Immédiatement, succès fulgurant : « Les élucubrations d’Antoine ». Mélange de surréalisme et de chant contestataire dont beaucoup pensent qu'il n'annonçait rien moins que Mai 68, ce « protest song » à la française, rythmé par un répétitif « oh, yeah ! » en début de couplet, va bien au-delà du canular propre à un élève issu d'une grande école, puisque Antoine, comme on dit, a « fait Centrale ». Le premier couplet rappelle une revendication majeure de la jeunesse s'émancipant des « yéyé », le choix d'une chevelure marquant son appartenance au mouvement hippie :

Oh, yeah !
Ma mère m'a dit : « Antoine, fais-toi couper les cheveux »
Je lui ai dit : « Ma mère, dans vingt ans si tu veux
Je ne les garde pas pour me faire remarquer
Ni parce que je trouve ça beau, mais parce que ça me plaît. »

Le dernier couplet montre bien l'engagement véritable d'Antoine. Il veut peser sur la réalité de son époque, il est à l'écoute de cette société qui revendique des besoins nouveaux, une aspiration à plus de liberté, et parmi ces souhaits l'un des plus déstabilisants de ce temps, la liberté sexuelle pour les femmes, « faire un bébé avec qui je veux, quand je veux » :

Oh, yeah !
J'ai reçu une lettre de la présidence
Me demandant : « Antoine, vous avez du bon sens.
Comment faire pour enrichir le pays ? »
« Mettez la pilule en vente dans les Monoprix. »

Mais celui qui va déclencher une guerre avec le pape des « yéyé », Johnny Hallyday, c'est le sixième couplet. Sans doute les producteurs y ont-ils vu un moyen de gagner beaucoup d'argent et pour celui qui avait connu la gloire immédiate avec « T' aimer follement » de remonter la pente - car Johnny est en perte de vitesse.

Oh, yeah ! Tout devrait changer tout le temps
Le monde serait bien plus amusant
On verrait des avions dans les couloirs du métro
Et Johnny Hallyday en cage à Médrano.

Mais pourquoi ne pas y voir déjà l'amorce d’un conflit intergénérationnel, bien que les deux hommes ont pratiquement le même âge - Johnny est né en 1943, Antoine un an plus tard ? L'un est dans le coin d'une société, l'autre dans l'acceptation. Johnny réplique dans « Cheveux longs et idées courtes »

Si monsieur Kennedy
Aujourd'hui revenait
Ou si monsieur Gandhi
Soudain ressuscitait
Ils seraient étonnés
Quand on leur apprendrait
Que pour changer le monde
Il suffit de chanter  
Da-da-da-da-dam
Da-da-da-da-dam
Et surtout, avant tout
D'avoir les cheveux longs

Ce sont deux France qui s'opposent, certe les « élucubrations d'Antoine » se vendent à des millions d’exemplaires, mais Antoine plait davantage aux lycéennes et aux lycéens parisiens qu'à la jeunesse paysanne ou ouvrière. En un mot, la France profonde est désorientée par les revendications d'un beatnik chevelu qui se moque d'Yvette Horner, qui chante, comme dans « La guerre » : « Notre monde entier s'effondre / Les spectres sortent de l'ombre », et qui lorgne du côté des Etats-Unis où règne l'amour libre et où circulent de nombreuses substances hallucinogènes. D'ailleurs, la fameuse « pilule en vente libre dans les Monoprix » devait être en réalité « du haschich », ce qui aurait fait immédiatement interdire la chanson à l'antenne ! Une anecdote est significative : lors d'un gala en Corse, Antoine et ses musiciens se font violemment agresser et doivent quitter l'île sous une forte escorte policière qui les accompagne jusqu'à l'aéroport de Bastia où les attend un avion, en bout de piste, pour empêcher tout incident !
En 1967, Antoine enregistre son sixième 45 tours. Cheveux courts, petite moustache, costume orange, fleur rouge à la boutonnière, cravate. Sur la face B, une magnifique ballade, « Juste quelques flocons qui tombent ». Sur la face A, « Je l'appelle Canelle », une chanson douce et chaloupée qui devient un succès. Les temps ont changé, Antoine s'est assagi. « Les élucubrations » ne sont plus à l’ordre du jour, ou plus nécessaires : dans moins d'un an, étudiantes et étudiants descendront dans la rue. Cheveux longs et idées longues, assis sur leur derrière, tout le long du boulevard Saint-Michel.

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  La réponse
Posté par : Banana en slip - 06-05-2018, 06:47 PM - Forum : antoine.tv - Réponses (1)

[Image: 1528223991-img-20180602-091241.jpg]

LA REPONSE EST : JE SUIS LA  Big Grin

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  ET UNE DE PLUS
Posté par : fanantoine - 06-04-2018, 03:25 AM - Forum : antoine.tv - Réponses (1)

Belle journée , j'ouvre une bonne bouteille à la santé de notre capitaine . Bon anniversaire Heart Heart Heart Heart

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  Lettre de juin 2018 - Souvenirs d'aéroport
Posté par : Banana en slip - 06-01-2018, 12:54 PM - Forum : antoine.tv - Réponses (5)

Depuis 1997, la lettre arrive sans défaillir tous les mois. Un exploit !

J'ai aimé du temps de mes voyages me perdre dans les aéroports. Celui qui m' a le plus marqué c'était celui de Colombo au Sri Lanka. C'était en 1996, j' y faisais escale avant de rejoindre les Maldives. L'air était saturé d'épices. Incroyable.

Le plus mauvais souvenir ce fut en 1992 à Singapour. Après quelques jours passé à découvrir la ville, nous allions ma femme et moi à Bali. Je suis allé aux toilettes. Soudain quelqu'un a tambouriné comme un furieux à la porte. C'était un employé qui croyait que j'allais fumer en cachette. Il s'est excusé après avoir humé le lieu  Big Grin  Dommage je garde le souvenir d'une moquette bleue épaisse dans laquelle mes pied s'enfonçaient comme dans de l'herbe.

Moquette, herbe ouh la qu'est ce que je racontes moi  Big Grin

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  Retour sur le ONPC du 03/11/12
Posté par : Banana en slip - 05-31-2018, 11:15 PM - Forum : antoine.tv - Pas de réponse

Retour sur une de ces émissions polémiques dont parle Antoine. Il y présentait son dernier disque en 2012.

A un moment Aymeric Caron dit au Capitaine : "N'y a t'il pas un paradoxe entre dire il faut changer la société et en même temps vous vous la coulez douce au loin"

Non Monsieur Caron, il y a pas incompatibilité entre le fait de porter un jugement ou tout simplement de s'exprimer sur un fait de société tout en étant éloigné.
En effet, les photographes vous le diront, quand on est éloigné on a un angle de vue plus large. Lorsque Montesquieu rédige les lettres persanes, il se met dans la peau d'un voyageur venu de Perse qui jette un œil différent sur l'Occident. Et on pourrait multiplier les exemples à l'infini.

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  Bienvenue à notre nouveau membre : leam
Posté par : Banana en slip - 05-03-2018, 02:40 PM - Forum : antoine.tv - Réponses (3)

Salut xiut Smile
On t'attend !

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  Quand nos animaux disparaissent
Posté par : Banana en slip - 05-03-2018, 01:26 PM - Forum : antoine.tv - Pas de réponse

"Boris Jollivet est audionaturaliste. Il fait des enregistrements de chants d'oiseaux et de la vie sauvage pour les proposer à des expositions. En vingt-cinq ans, il a entendu la nature se transformer. Dans la plaine, capter la présence des espèces même les plus communes est devenu presque impossible. On n'entend même plus l'alouette… Ce silence, Boris Jollivet l'explique par le changement de décor. Ici, les zones sauvages ont disparu, grignotées par l'extension des domaines cultivés. Exit le tarier des prés et le bruant proyer Imaginons le paysage tel qu'il était il y a seulement quinze ans. Une friche buissonnante, pleine d'arbustes où l'on trouvait le tarier des prés (un passereau au poitrail coloré, qui ressemble un peu au bouvreuil), le bruant proyer (sorte d'alouette des prés) qui niche au sol, se nourrit d'insectes… Le long des champs cultivés, dans les haies, on pouvait trouver la pie-grièche écorcheur (un migrateur qui n'a de la pie que le nom) ou la fauvette grisette. Dans les zones de colza avec une petite prairie, la caille des blés était très courante. Sans parler des sauterelles et criquets… "Quand on traversait la prairie, ça sautait de partout", se rappelle l'audionaturaliste. "Les chants des grillons, ça prenait tout l'espace" "Les chants des grillons, ça prenait tout l'espace, se souvient Boris Jollivet qui les observait, dans son enfance, frotter leurs pattes contre leurs ailes pour obtenir cette stridulation particulière aux orthoptères. Aujourd'hui quand je demande à mes gamins comment chante un criquet, ils ne savent pas. C'est toute une part de magie, de beauté qui s'efface." Le phénomène ne touche pas seulement les oiseaux. Ce sont tous les animaux de nos campagnes qui disparaissent. Une extinction de masse des espèces communes. Extrait de "Quand nos animaux disparaissent", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 3 mai 2018. "


https://www.msn.com/fr-fr/video/divertissement/video-quand-la-plaine-regorgeait-doiseaux-il-y-a-seulement-quinze-ans/vi-AAwGgmj?ocid=spartandhp

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  Lettre de Mai
Posté par : Banana en slip - 05-01-2018, 05:05 PM - Forum : antoine.tv - Réponses (1)

Merci au Capt'ain de nous faire partager ces moments de quiétude et de bonheur. Je suis fasciné par ces familles embarquées dans leur catamaran qui ont la mer pour terrain de jeux. C'est un peu le peuple de la mer.

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  Bon 1er Mai
Posté par : Banana en slip - 05-01-2018, 12:33 PM - Forum : antoine.tv - Réponses (1)

[Image: 1525177949-a-7.jpg]

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